Bonjour, nous sommes en 2023 et j’ai rédigé un article un peu plus à jour et plus complet sur la rédaction d’un contrat de Community management : c’est par ici !
N’hésitez pas à lire celui-ci quand même ;-)
Hi guys !
Ça fait très longtemps que je ne vous ai pas fait part de mes connaissances social media, et je m’excuse.
Dans cet article, je vais parler de quelque chose de très important : le contrat de prestation CM. So sexy ;-)
Pourquoi j’en parle ? Car tout comme mon article sur « comment facturer une prestation CM« , je constate que vous êtes très nombreux à ne pas faire signer de contrat CM à vos clients, que vous êtes très nombreux à demander s’il en faut vraiment un, et qu’au final, vous êtes quelques uns à rencontrer un litige avec le client lors de votre prestation CM.
Mon article répondra à toutes les situations précédentes. Warning : Il est volontairement tourné du côté Community manager et non pas Client, malgré le respect des deux parties.
Un contrat c’est quoi ?
Selon Google, un contrat c’est « une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s’obligent, envers une ou plusieurs autres, à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose. »
Great. Now ?

Cette définition est très importante pour comprendre la suite de cet article.
Pourquoi c’est essentiel pour un community manager ?
Le métier de CM quoiqu’on en dise, est traître. Il regroupe beaucoup de compétences :
- Le community management bien entendu
- La rédaction
- Le graphisme
- La stratégie (communication, globale, etc)
- L’analytic
- La mise en page
- Le traffic management
- La gestion de projet et relation commerciale,
- La prospection
- Les RP digitales
- Etc, Etc.
Le bon, le vrai Community Manager est un couteau suisse de communication appliqué aux réseaux sociaux. Et by the way, contrairement à ce que tout le monde pense, non, il ne suffit pas de « poster des trucs sur Facebook et de rien faire de sa journée ensuite lol ».
Revenons en à nos moutons.
Puisqu’un CM est entre guillemets capable de tout dans le scope de la communication, il est primordial de définir ce qu’il va effectuer, et ce qu’il ne va surtout pas effectuer lorsqu’il conclut une mission avec son client. Le client, ce petit filou, cherchera toujours à faire appel à la générosité du CM et à lui demander plus que ce qu’il n’est censé faire (et c’est logique).
En soi, ça n’est pas grave. Le CM doit être flexible et accessible à son client s’il souhaite que sa mission se passe bien. La rigidité n’apporte jamais rien de durable et constructif.
Sauf que le CM n’est pas un bénévole.
Il ne travaille pas gratuitement et H24 selon l’humeur du client.
C’est là que le contrat entre en scène :

Le contrat sert donc à fixer des limites et des règles dans la relation entre un Community Manager et son client. Il a d’ailleurs valeur de loi entre les parties.
Le contrat protège le community manager d’un point de vue :
- Financier : obligation d’être payé
- Modalités de la mission (nombre de réseaux sociaux, nombre de posts, missions réalisées (graphisme? production de contenu ? animation ?))
- Timing de la mission (la durée et le temps passé)
- Compétences engagées
Le contrat protège le client d’un point de vue :
- Financier (si le contrat n’est pas honoré, le client n’aura pas à payer la prestation)
- Rendus du prestataire (conformité entre ce que le client attend, et ce que le prestataire fournit effectivement).
- Confidentialité des données exploitées
- Règlement des différends.
Sans contrat, tout ce que j’ai écrit précédemment n’existe pas. Vous n’êtes donc pas protégé si le client vous rajoute un réseau social en plus à gérer, ou s’il vous demande de faire du graphisme, ou d’écrire un article, etc. alors que tout ça n’était pas prévu au départ dans vos échanges informels (Le mail n’est pas une preuve juridique).
Et de l’autre côté pour le client, il n’est pas protégé si vous décidez finalement de ne pas vouloir gérer tel réseau social, ou de ne pas produire d’articles cette semaine.
Action !
Je vous ai convaincu sur l’utilité de faire un contrat avec votre client. Protection, assurance et du coup, toutes les chances pour que la mission se passe bien. Qui refuserait cela ?
Maintenant, regardons comment faire un contrat :
Un contrat est structuré d’une manière précise. Les catégories sont des « Articles » et chaque mot a son importance.
Il comprend :
- Les différentes parties : client et prestataire
- L’objet du contrat
- Le cadre de la mission
- La propriété intellectuelle des réseaux sociaux du client et des contenus produits par le prestataire
- La durée de la collaboration
- Les conditions financières
- Les obligations de chaque partie
- La confidentialité des données
- La responsabilité des parties
- Le règlement des différends
Pour vous donner un exemple, voici un contrat-de-community-management-type il y a quelques temps sur Digitiz et que j’ai adapté à la demande d’un client en Community management.
Pour avoir le contrat « vierge » via Digitiz directement, c’est par ici.
Que faire une fois qu’on a réalisé son contrat ?
Question logique réponse logique : on le présente au client et on lui laisse le temps de le lire pour avoir son retour sur le cadre de la mission. On pourrait croire que le contrat est un élément juridique qui fait PEUR au client. Au contraire, il rassure et montre le sérieux du prestataire.
Si toutes les parties sont d’accord après lecture du dit contrat, elles signent et celui-ci prend désormais effet. Well Done !

Si le client n’est pas d’accord, vous pouvez modifier, ajuster et négocier, du moment que le document n’est pas dénaturé et vidé de son sens.

Par sécurité, il ne faut jamais abandonner ou remettre à plus tard la signature d’un contrat. Toute prestation hors contrat est une prestation qui peut déraper et apporter litiges et ennuis.
Peut-on mettre fin à un contrat avec son client ?
Non. vous êtes unis pour la vie. Ou pas.
Évidemment, on peut mettre fin à un contrat. Sans rentrer dans le juridique pur, il peut généralement prendre fin sous plusieurs conditions :
- La fin du contrat (logique, mais rassurant)
- Un commun accord entre les deux parties : les deux parties ne souhaitent plus collaborer ensemble, la relation ne s’est pas très bien déroulée, le client n’a plus d’argent et vous acceptez d’arrêter avant la fin du contrat, etc.
- D’autres raison comme la cause d’exemption, mais je vous laisse vous renseigner sur internet pour tout cela.
Au final, un contrat de prestation, c’est comme un contrat d’embauche. Cela ne vous viendrait pas à l’esprit d’accepter un CDI sans signer votre contrat. Et bien c’est exactement le même comportement que vous devez adopter en Freelance avec un client.
J’espère vous avoir aidé sur l’utilité et le concept du contrat de prestation, n’hésitez pas à commenter pour me poser vos questions ou rajouter un élément intéressant sur ce sujet :)
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