Le digital, c’est l’El dorado des startups. Objets connectés, applications mobiles, saas, économie collaborative, etc…

Mais pas que.

Le secteur de l’immobilier et de l’assurance s’y attaque, et investit la toile. C’est l’exemple de Réassurez-moi, une plateforme totalement digitale qui veut permettre aux personnes qui souscrivent à un prêt immobilier de trouver la meilleure offre d’assurance et de casser en conséquence, le monopole des banques.

Le constat est assez simple :

Lorsque l’on souscrit à un crédit immobilier, il est obligatoire de prendre une assurance de prêt immobilier. Cela protège les banques en cas de souci. Les banques qui prêtent l’argent pour financer l’achat du bien proposent en même temps l’assurance. L’emprunteur ne vérifie pas forcément la légitimité du coût de cette assurance, et y souscrit. L’assurance peut représenter jusqu’à un tiers du coût total du crédit. Une très grande somme.

Réassurez-moi propose aux emprunteurs de choisir une assurance externe à la banque, moins chère, et qui remplit les mêmes fonctions. Ces assurances externes sont en moyenne deux fois moins chères.

Réassurez-moi offre donc un service gratuit pour aider, conseiller et accompagner les emprunteurs dans leur choix d’assurance de prêt immobilier afin qu’ils bénéficient de l’offre la plus compétitive et la plus adaptée à leurs profils.

La startup, qui vient de faire une levée de fonds de 400 000 euros profite de la loi Hamon (qui permet aux consommateurs de se désengager plus facilement de leurs contrats) pour les encourager à regarder, comparer, et changer d’assurance si le jeu en vaut la chandelle.

Pourquoi c’est intéressant ?

Premièrement, c’est gratuit. L’emprunteur n’engage aucun frais à quelconque moment.

Deuxièmement, la startup entend s’entourer d’une équipe experte, composée d’une dizaine de conseillers spécialisés, disponibles et à l’écoute des emprunteurs.

Et troisièmement, cette plateforme est unique sur le marché, et est totalement indépendante des groupes et institutions bancaires. Son but : casser le monopole bancaire pour servir les intérêts des consommateurs.